FIA WEC : TOP 5 AUX 6H DE FUJI POUR KENNOL !
Sur les pentes du Mont Fuji, KENNOL et ByKolles ont signé leur meilleur résultat de la Super-Saison FIA WEC 2018-2019, avec un superbe Top 5. Mais s’il récompense des performances toujours plus grandes, ce résultat est aussi une validation. En effet, il s’agit du seul prototype LMP1 du plateau en cours de développement, ce qui explique les quelques problèmes techniques rencontrés.
▌ UNE PERFORMANCE DE PREMIER PLAN
Le team ByKOLLES est partenaire de KENNOL en FIA WEC LMP1 (la catégorie reine) depuis quelques années. Et sa singularité est de rester indépendant, face à des équipes officielles de motoristes comme TOYOTA par exemple. De plus, c’est sans compter que TOYOTA joue presque à domicile aux 6h de Fuji.
Et en plus de se battre en piste contre ces géants, le team autrichien développe également son propre prototype ! En effet, c’est autour d’un moteur Nissan Nismo que le châssis maison est en perpétuelle amélioration. Dans l’optique de vendre plusieurs exemplaires a des teams privés pour les saisons futures.
C’est donc, et à double titre, une véritable performance d’avoir réussi à se hisser dans le Top 5 au Japon. Les « gros » ont logiquement pris le podium, mais derrière, ByKolles a performé tout le week-end.
▌ 100CV DE MOINS !
Mais qui dit prototype en développement dit problèmes de jeunesse. Et effectivement, la LMP1 n°4 lutte encore avec les derniers soucis de fiabilisation avant son étape finale d’industrialisation.
Cette fois, c’est un des 2 turbos qui a joué un mauvais tour, sur le tracé de Fuji.
Nissan nous a donné une estimation, nous avons perdu entre 100 et 150 chevaux.
« Après dix minutes, nous avons perdu la pression d’un côté, sur un turbo », explique le pilote français Tom Dillman. « Nissan nous a donné une estimation, nous avons perdu entre 100 et 150 chevaux. Nous étions 30 km/h moins rapide en ligne droite. Changer ça aurait pris trop de temps, nous aurions perdu gros, alors nous avons décidé de continuer et de survivre comme ça. C’était dur. Nous étions à peine plus rapide que les GT en bout de ligne droite, et c’était vraiment difficile de doubler les LMP2. »
On évalue mieux la performance du team dans de telles conditions. Car après une qualification en 6ème position, et un Top 5, dans ce contexte, les espoirs de jours meilleurs sont plus que permis. Après des vitesses de pointe records, il ne reste plus que la fiabilité à définitivement trouver. Et il ne sera alors pas étonnant de revoir rapidement le team partenaire de KENNOL sur le podium.