GP2 : PODIUM À MONACO, 1ÈRE PLACE AU CHAMPIONNAT !
Le prestige de Monaco a de nouveau réussi à KENNOL qui voit ses 2 GP2 dans le trio de tête dès les qualifications. Le reste du week-end reste du même niveau, en dépit des accrochages de Jordan KING, malheureusement. Norman NATO, lui, finit sur le podium en se hissant sur la deuxième marche. Il s’empare ainsi de la première place au classement Pilotes du Championnat du Monde GP2 2016 ! Résumé et réactions dans cette News du lundi.
C’est bien évidemment plutôt frustrant de mener 40 tours et de devoir perdre juste 2 tours avant la fin…
Norman NATO, pilote
▌ CONFIRMER LE DÉBUT DE SAISON
Racing Engineering a dédié toute sa pré-saison à l’amélioration des performances de ses 2 pilotes, Jordan KING et le Français Norman NATO. Les 2 GP2 sponsorisées par KENNOL ont ainsi atteint un nouveau palier. Mais performer et dominer au cours des essais hivernaux est une chose… Concrétiser ces performances en saison, en étant rapide, en se qualifiant devant, en maîtrisant les courses et en marquant des points en est une autre. C’est pourtant bien ce que le team espagnol a commencé à faire à Barcelone en l’emportant lors de la toute première course. Et a continué à faire ici à Monaco ce week-end.
Effectivement, en début de course, c’est une lutte passionnante entre Sergey SIROTKIN, Norman NATO et son co-équipier Jordan KING qui se lance. NATO s’empare de la tête dès le premier virage, mais reste marqué à la culotte par ses 2 rivaux pendant toute la première moitié de la course, avant que SIROTKIN et KING ne partent tous deux à la faute, sur l’impitoyable tracé monégasque. Oliver ROWLAND semble alors devenir le seul rival de NATO pour la victoire. Mais malgré un arrêt au stand un peu long, le Français parvient à conserver la tête de la meute, après avoir chaussé les pneus supertendres, aux trois quarts de la course.
À ce stade, seul Artem MARKELOV ne s’est pas encore arrêté, mais avec 13 sec. d’avance sur la voiture sponsorisée par KENNOL, le Russe ne peut pas ressortir devant NATO après son arrêt aux stands. Il y parvient pourtant, grandement aidé par les circonstances…
▌ UNE FRUSTRATION ATTÉNUÉE PAR LA PREMIÈRE PLACE AU CHAMPIONNAT
C’est Luca GHIOTTO qui a indirectement déterminé la victoire. Une touchette avec le mur à La Rascasse a vu un débris s’envoler de la Trident, pour retomber en plein milieu de la piste, provoquant une courte intervention de la voiture de sécurité virtuelle. Comment MARKELOV peut-il toutefois gagner autant de temps sous le régime de la voiture de sécurité virtuelle si tous les pilotes sont limités à 80 km/h ? Cela dépend en réalité du timing de cette neutralisation, car être à 80 km/h dans le sinueux deuxième secteur est bien moins coûteux que dans la pleine charge du tunnel ou dans la ligne droite des stands. C’est probablement là que le pilote russe a remporté la victoire, avec une réussite certaine.
Artem MARKELOV, pilote Russian Time : “Je n’avais aucune idée que j’étais premier avant l’arrivée, ou même un peu après l’arrivée. Je ne l’ai su qu’après le premier virage, quand j’ai vu l’écran géant !” Nombreux sont les grands perdants de ce weekend. Pierre GASLY, qui a abordé la manche monégasque en tant que leader, a tapé le mur en essais libres, a connu des problèmes de freins en qualifications avant d’en être exclu, et n’est pas parvenu à remonter dans les points, ayant notamment percuté Jimmy Eriksson lors de la course principale, out lui aussi. Mais s’il est un pilote qui va s’en vouloir, c’est Sergey SIROTKIN. Le pilote ART a laissé filer la tête de la course principale au départ avant de partir à la faute en essayant de tenir le rythme de NATO.
Le team partenaire de KENNOL avance donc vers le prochain Grand Prix à Baku en leader du Championnat du Monde Pilotes, et 2ème du classement par Équipes.